Êtes-vous équipés pour prendre les meilleures décisions d’affaires?

Publié le 20 janvier 2013
par Sophie Marchand M.Sc.

Les décisions en entreprise se prennent dans des délais de plus en plus courts. Ceci s’explique par l’évolution fulgurante de la technologie et la globalisation des marchés qui a amené une compétition de plus en plus virulente. Comment s’assurer alors de prendre les meilleures décisions d’affaires? Comment prendre des décisions basées sur des éléments mouvants, évolutifs et parfois imprévisibles? Comment retenir les meilleures stratégies pour l’entreprise? Dans tous les cas, l’objectif premier sera d’assurer la santé financière de l’entreprise. Cet article vous donne un plan d’action en 3 phases pour vous assurer de toujours prendre les meilleures décisions d’affaires.

 

prendre les meilleures décisions d'affaires

Phase 1 : Planification

Pour vous assurer de prendre les meilleures décisions d’affaires, il faut d’abord vous consacrer à la planification. Cette phase est de loin la plus importante dans le processus de prise de décision. Comment réagir rapidement et efficacement devant une éventualité que vous n’aviez jamais envisagée au préalable? L’exercice de planification consistera à élaborer des prévisions financières, basées sur des scénarios opérationnels potentiels. On cherchera à répliquer le modèle d’affaires de l’entreprise dans un modèle financier, capable de répondre à des questions de type “what if?” ou en français, “qu’adviendrait-il si?”. Non seulement, ce modèle financier permettra aux gestionnaires de mieux comprendre les relations entre les différentes variables de leur modèle d’affaire, mais il permettra aussi de projeter les résultats de scénarios qui pourraient se présenter et ainsi, réfléchir aux actions à privilégier dans de tels contextes, afin de ne pas être pris au dépourvu, le cas échéant. En somme, il s’agit de bien comprendre les dimensions du terrain de jeux de l’entreprise.

 

Phase 2 : L’action

Vous aurez compris que plus la planification proposée en phase 1 sera détaillée et réalisée avec sérieux, plus la prise de décision se fera facilement. Cela dit, deux types d’événements peuvent se produire. D’abord, il peut se produire un événement qui a déjà été prévu dans les scénarios de base du modèle financier. Non seulement on connaîtra alors les retombées d’un tel événement mais on y aura réfléchi d’avance et on aura un plan pour l’affronter. Le temps pour prendre la décision sera d’autant réduit. Ensuite, il peut se produire un événement qui n’avait pas été prévu dans les scénarios de base. Bien que cet événement n’ait pas été planifié comme tel, l’entreprise aura un outil pour simuler l’impact de cet événement sur son entreprise et pourra tester différentes stratégies pour contrer les retombées négatives de cet événement. Dans tous les cas, le modèle financier permettra d’y voir plus clair et viendra appuyer la décision, ce qui vous permettra de prendre de meilleures décisions d’affaires.

 

Phase 3: La rétroaction

En supposant que vous ayez défini des stratégies en phase 1, ici, vous mesurerez les résultats réels au niveau de votre entreprise. Il est possible qu’à prime abord, vous ayez mal projeté la réalité opérationnelle de votre entreprise dans votre modèle financier et que vous ayez donc eu une compréhension imparfaite des relations entre les variables. En mesurant ici les écarts entre ce que votre modèle prédisait et ce qui s’est réellement produit, vous serez en mesure de raffiner les relations entre les variables et d’améliorer votre modèle financier en conséquence.

.

Conclusion

En conclusion, un modèle financier ne sert pas simplement à élaborer des prévisions financières (ou budget) dans un contexte arrêté. Il agit plutôt comme un modèle réduit de votre entreprise, un mini-laboratoire dans lequel vous pouvez tester des stratégies et des actions afin d’en connaître les retombées sur votre entreprise, sachant que toutes les variables sont liées entre elles.

 

CFO-Masque_Formations-en-ligne_FBLa mission du CFO masqué est de développer les compétences techniques des analystes et des contrôleurs de gestion en informatique décisionnelle avec Excel et Power BI et favoriser l’atteinte de leur plein potentiel, en stimulant leur autonomie, leur curiosité, leur raisonnement logique, leur esprit critique et leur créativité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut